Connaissance de la Bible

 

 

Croire en la Bible

dialogue avec un internaute

 

 

D. G. à Jim Adams

Cher monsieur Adams
J'ai quelques questions à vous poser :

1 Croyez-vous en la divinité de Jésus Christ ?
2 Croyez-vous en sa naissance virginale, en sa mort et sa résurrection corporelle ?
3 Croyez-vous en son Retour glorieux au dernier Jour ?
4 Croyez-vous que la Bible est la Parole infaillible et inspirée de Dieu ?

Si vous répondez négativement à une ou à toutes ces questions fondamentales, vous n'êtes pas un vrai croyant, vous n'êtes qu'un imposteur.
Quant à moi, je crois fermement que la Parole de Dieu dit bien ce qu'elle dit, qu'il faut la prendre comme elle est et que quiconque y ajoutera ou en enlèvera quelque chose devra en rendre compte.

Je vous conseille de relire

- Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre ; et si quelqu'un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre. Apocalypse 22.18-20

- Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, 2 Timothée 3.16

 

 

Jim Adams à D. G.

Cher D. G.
Je répondrai volontiers à vos questions si vous répondez d'abord aux miennes :

 

1 Croyez-vous que les banquiers qui prêtent de l'argent à intérêt doivent être mis à mort ?

- S'il prête à intérêt et tire une usure, vivrait-il ? Il ne vivra pas; il a commis toutes ces abominations; qu'il meure ! que son sang retombe sur lui ! Ézéchiel 18:13

- Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi. Matthieu 5:42

 

2 Croyez-vous qu'on puisse exiger d'un homme qu'il couche avec la veuve de son frère ?

- Lorsque des frères demeureront ensemble, et que l'un d'eux mourra sans laisser de fils, la femme du défunt ne se mariera point au dehors avec un étranger, mais son beau-frère ira vers elle, la prendra pour femme, et l'épousera comme beau-frère. Deutéronome 25:5-10

- Moïse a dit : Si quelqu'un meurt sans enfants, son frère épousera sa veuve, et suscitera une postérité à son frère. Matthieu 22:24-30

 

3 Croyez-vous qu'un homme ait le droit de vendre sa fille comme esclave ?

- Si un homme vend sa fille pour être esclave, elle ne sortira point comme sortent les esclaves. Exode 21:7

 

4 Croyez-vous que ne pas respecter le jour du repos mérite vraiment la peine de mort ?

- On travaillera six jours; mais le septième jour sera pour vous une chose sainte; c'est le sabbat, le jour du repos, consacré à l'Eternel. Celui qui fera quelque ouvrage ce jour-là, sera puni de mort. Exode 35:2

 

5 Croyez-vous que Jésus est né avec des gonds ou qu'on les lui a mis par la suite, pour qu'il devienne littéralement une barrière ?

- Jésus leur dit encore: En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. Jean 10:7

 

Ne pas répondre « oui » à une quelconque de ces questions serait la preuve que vous ne prenez pas la Bible comme la véritable Parole de Dieu.

 

D. G. à Jim Adams

Cher monsieur Adams
Je vais répondre à vos questions. Vos citations sont prises dans l'Ancien Testament. Mais nous sommes dans le temps du Nouveau Testament, nouvelle Alliance scellée par le sang que Jésus-Christ a répandu il y a 2000 ans sur le Calvaire.

Néanmoins la loi éthique de l'Ancien Testament demeure valable car Jésus a lui-même enseigné les 10 Commandements. C'est pourquoi « celui qui enseigne à ne pas les suivre sera appelé le plus petit dans le Royaume des cieux ».

Je considère donc la sainte Bible comme la seule autorité en matière de doctrine et d'éthique.

 

Jim Adams à D. G.

Cher D. G.
Je constate donc que vous ne prenez pas toute la Bible à la lettre. Vos paroles montrent à l'évidence qu'elle doit être interprétée à partir de ce que nous savons de Jésus-Christ. Nous sommes donc bien d'accord et je puis donc répondre à vos questions.

Vos trois premières questions sont formulées de telle sorte que je puis y répondre par un « oui » catégorique. Vous demandez si « je crois en... », ce qui se dit « credo » en latin, mot de la même racine que « coeur » : « croire » signifie « attacher son coeur ». Oui, j'attache mon coeur aux idées en question.

Votre 4e question est plus difficile dans la mesure où vous me demandez de décider de la vérité concrète d'une proposition qui peut l'être ou non.

 

1 Croyez-vous en la divinité de Jésus Christ ?

La Bible ne dit nulle part que Jésus est divin, mais les Évangiles montrent que lorsque les disciples étaient avec Jésus il ressentaient la présence de Dieu. Je ressens cela moi-même aussi : plus je comprends Jésus et son enseignement, plus je me sens proche de Dieu.

2 Croyez-vous en sa naissance virginale, en sa mort et sa résurrection corporelle ?

Chacun de ces récits me révèle effectivement la réalité de la nature humaine d'une manière que notre esprit ne saurait exprimer rationnellement.

3 Croyez-vous en son Retour glorieux au dernier Jour ?

Je m'efforce toujours d'anticiper le monde de demain et je prends chacune de mes décisions comme si elle devait être jugée selon les enseignements de Jésus

4 Croyez-vous que la Bible est la Parole infaillible et inspirée de Dieu ?

Je crois tout à fait à l'inspiration des auteurs et des éditeurs des textes conservés dans la Bible. Je crois néanmoins, comme vous-même, à l'imperfection de certains passages qui sont, comme vous le dites, d'un « ancien » testament. Cela signifie que certaines parties de la Bible ont perdu, aujourd'hui, de leur importance dans la mesure où elles reflètent une culture qui n'est plus la nôtre.

 

C'est aussi pourquoi on ne peut plus prendre la Bible tout simplement à la lettre. Sa lecture n'est pas simple et exige une étude sérieuse.
Jésus nous en avertit d'ailleurs :

- Je vous ai dit ces choses en paraboles. » Jean 16:25.

Et Paul :

- Ces choses sont allégoriques Galates 4:24.

 

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Voir aussi

Lecture littérale de la Bible

Antoine Nouis : le fondamentalisme, une paresse intellectuelle

Gilles Castelnau Le fondamentalisme et l'inerrance biblique et doctrinale

 

 

 

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