Arthur Fitzwilliam Tait « la Vie de chasseur » (1856)
New Frontier II
l'art américain entre au Louvre
aux sources de la peinture de genre américaine
Musée du Louvre
aile Denon, 1er étage,
salle 32
pavillon de Flore, au-delà de la Grande galerie
jusqu’au 22 avril 2013
Voir sur ce site :
New Frontier I
New Frontier III
Gilles Castelnau
C’est une petite exposition de 6 tableaux. Trois d’entre eux illustrent les influences européennes qui se sont exercées sur les peintres américains.

Jan Steen, Joyeux repas de famille, vers 1674
Le commissaire de l’exposition, Guillaume Faroult, dit que l'œuvre de ce peintre hollandais était très populaire aux États-Unis au début du XIXe siècle et qu’elle n’a pas manqué d’inspirer Bingham et ses Joyeux Nateliers.

Instruis l'enfant, 1841 du peintre irlandais William Mulready
dont Guillaume Faroult, dit : « il questionne ici les failles de la société britannique avec la même acuité insidieuse que le fera Jpohnson aux Etats-Unis à la fin de la décennie suivante et à propos de l’esclavage. »

Le portrait des parents de l'artiste du peintre écossais David Wilkie
qui est commenté sur ce site.
.
Trois tableaux du XIXe siècle sont effectivement américains. A cette époque, la France était sous l’influence du romantisme de Delacroix, du classicisme d’Ingres ou du réalisme de Corot qui ne manifestaient pas la moindre recherche éthique. Daumier ricannait. Mais déjà Courbet et Millet étaient sensibles à la pensée humaniste naissante et ouvraient les yeux à la réalité sociale.
On pourra voir sur ce site : Peinture de « droite » ou peinture de « gauche » Mais on sera frappé par comparaison, par l’élan créateur sans limite des personnages mis en scène par les américains :
Arthur Fitzwilliam Tait, « La vie de chasseur » (1856) (ci-dessus)
Ces pionniers armés de fusils et de poignards avaient, dans leur « marche vers l’Ouest » et la découverte d’espaces nouveaux, à défendre leur vie contre la menace des bêtes sauvages.

George Caleb Bingham « Les Joyeux Bateliers » (1877-1878)
Les bateliers du Mississipi manifestent la joie novatrice de la jeunesse américaine découvrant les possibilités nouvelles offertes par les grands espaces et les possibilités nouvelles qu’ils offrent à ceux qui ont le courage d’entreprendre.

Emmanuel Leutze, Christophe Colomb devant le Conseil de Salamanque (1841)
qui est commenté sur ce site. Le mytique Christophe Colomb défendant des idées révolutionnaires contre les vieillards sceptiques du XVe siècle, comme le feront brillamment les jeunes Américains du XIXe siècle.
Voir aussi sur ce site Thomas Cole et Edward Hopper
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