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Beauté du monde

 


Wisdom from a Central American

 

Matthew Fox

prêtre épiscopalien de Californie
directeur du Centre de recherche Creation Spirituality

 

 

Traduction Gilles Castelnau

 

25 mars 2020

Dans le cadre de notre recherche de la Source de toutes choses et notamment de la Création sacrée, nous avons déjà exploré plusieurs traditions spirituelles. Voici maintenant la sagesse proposée par Ernesto Cardenal, poète, mystique et engagé socialement (sur ce site).
Il écrit :

« Nous sommes issus du coeur Nous sommes issus du cœur de Dieu et nous sommes une partie de lui comme le fœtus est une partie de sa mère. Nous avons tentés de retourner à lui comme de retourner au sein maternel. »

 

Ernesto Cardenal
Photo Jimelovski Platano Macho onFlickr

 

En comparant ainsi Dieu à une mère, Cardenal change notre conception de la divinité et nous ouvre nouveaux horizons.
Il écrit :

« Tous les éléments du monde ont une part d’enchantement et une autre de désenchantement. L’enchantement provient du fait que toutes choses reflètent Dieu et sont son image. Le désenchantement est qu’elles n’en sont justement que des images. Elles ne possèdent pas la plénitude de la réalité divine. »

 

Ensemble
Photo Ryan Holloway onUnsplash

En nous reportant à l’article de Sid Hall Creation spirituality (sur ce site :  3e Essential), nous dirons qu’avec l’ « enchantement » Cardenal évoque la via positiva et avec le désenchantement la via negativa. Il propose une affirmatio paradoxale dans la mesure où il reconnaît à la fois en toutes choses la divinité et les limites de la divinité.

 

Sangliers
Photo DrexRockman


Thomas d’Aquin aussi disait que Dieu est la Beauté
et la cause de la beauté en toutes choses et dans l’univers lui-même.
Cardenal écrit :

« Rien n’est laid dans l’univers. Il n’y a que beauté mais il y a aussi un certain manque de l’éclat divin dans certains choses. La beauté, la joie, le plaisir ne sont que partiellement vécus mais toutes choses sont néanmoins baignées et illuminées de beauté à différents degrés bien que leur lumière ne soit souvent que diffuse. »

Les choses contiennent, plus ou moins, en elles des éléments de beauté mais elles ne sont pas par elles-mêmes la Beauté. Dieu est la lumière qui baigne tout de sa beauté et il n’y a rien en lui qui ne soit pas pure beauté.

Cardenal revient à l’enseignement prémoderne de Thomas d’Aquin, d’Hildegarde et de Maître Eckhart que Dieu est Beauté et que tous les êtres ont, imparfaitement mais réellement, la marque de cette divine Beauté.

La lumière et la beauté du Christ cosmique rayonne en tous les êtres mais aucun être ne transmet l’image de Dieu, la plénitude du Christ cosmique.

 

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