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« La grâce originelle »


le cosmos sacré vu d'Italie


Matthew Fox

 



Traduction Gilles Castelnau


 

 

10 septembre 2022

 

Vito Mancuso le philosophe et psychologue italien contemporain (ancien prêtre), a écrit une riche introduction à mon livre « Original Blessing » (en français La Grâce Originelle) lorsqu'il a été traduit en italien. En italien, le titre « la Bénédiction originelle » a été changé en « In principio era la gioia » : « Au commencement était la joie » parce que, expliquait le traducteur, le mot « bénédiction » en italien a une connotation ecclésiastique, comme la bénédiction d'un prêtre ou d'un pape et le mot a perdu son sens premier.


Dans son introduction, Vito Mancuso parle d’un passage de la religion de salut à la spiritualité de la création :

« Mettre au centre le bien et non le mal, la bénédiction et non la malédiction (ou le péché), la joie et non la peine, fait apparaître une nouvelle mentalité dont notre société, fermée et déprimée, a un besoin indescriptible. 

Il y a dans chaque enfant une étincelle mystique, une ouverture au merveilleux que l’on peut éveiller et développer ainsi en lui la joie fondamentale de l'être, participation innocente au cosmos. »


Pour décrire le passage de la spiritualité « chute-rédemption » à cette spiritualité du cosmos, de la création,
Mancuso parle d’« amartiocentrisme » (focalisation sur le péché) et au contraire de « cosmocentrisme ».


Il mentionne également le théologien luthérien martyr allemand Dietrich Bonhoeffer. Celui-ci critiquait un christianisme centré sur le péché et la faiblesse de l’humanité et considérant que « tout bonheur humain serait un désastre, la santé une sorte de déviation, la force intérieure comme destructrice. » Il cherchait à parler de Dieu non
comme le garant de ce qui est interdit mais comme le centre vital de l’existence, non comme valorisant la faiblesse mais le dynamisme, non comme le Dieu de la mort et de la culpabilité mais comme celui de la vie et de la valeur de l’humanité.


Bonhoeffer aurait apprécié le cosmocentrisme de Matthew Fox et aurait aimé son livre.

 

 

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