La presse avait parlé de militants écologistes italiens qui avaient lancé une campagne contre l’abattage d’un sapin bicentenaire de presque 30 mètres, destiné à être dressé et décoré sur la place Saint-Pierre, devant le Vatican, pour le temps de Noël. Un sapin que plusieurs associations italiennes défendaient ainsi qu’une lettre ouverte au pape François et une pétition qui avait déjà recueilli 40 000 signatures la semaine passée. Des villageois de Ledro, un village de 5000 habitants situé dans les Alpes italiennes, non loin du Lac de Garde, d’où vient le fameux sapin, avaient aussi prévu de bloquer la route par laquelle le convoi devait passer.
Sur le site officiel du Vatican vaticannews j’ai trouvé plus de détails sur cette affaire : on ne peut que prendre acte de l’échec des manifestations et pétitions, le sapin a bien été abattu ce qu’explique vaticannews : « La sélection [de cet arbre] a été faite par le service de conservation des forêts, dans le respect de la durabilité, en identifiant des arbres plus matures, dont l’abattement représente un remplacement naturel. »
Pas une allusion, dans ce communiqué à ce mouvement populaire de défense du sapin. Et pour cause : ce n’était qu’un arbre, un sapin après tout… Mais on ne devrait pas choisir ce qu’on sauve et ce qu’on sacrifie surtout si ce qu’on sacrifie relève d’une démarche futile : abattre un arbre pour quelques jours ! Francis Hallé, un botaniste passionné des arbres disait lors d’une interview récente : « Que craignent les arbres de la planète ? Nous. Nous ne sommes même pas leur principal adversaire, nous sommes leur seul adversaire ». Enfin un clin d’œil ironique : A la suite de cette nouvelle concernant le sapin, le site du Vatican annonce : « Harmonie avec la Création : le Pape appelle à une conversion écologique » ! Une conversion qui pourrait commencer symboliquement par le sapin de Noël du Vatican ?
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