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SPIRITUALITÉ DES IMAGES



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Jeune Fille rousse au collier,
dit aussi Femme Rousse portant un pendentif, 1918

 




Amedeo Modigliani

un peintre et son marchand


musée de l'Orangerie

jusqu’au 15 janvier 2024


Gilles Castelnau

 

29 septembre 2023

Cette belle exposition se concentre sur l’excellente relation que le peintre eut avec son marchand Paul Guillaume qui dit de lui : « … poète ardent et peintre grand parmi les grands […]. Il passa tel un météore : il fut tout grâce, tout colère, tout mépris. Son âme hautaine d’aristocrate flottera longtemps parmi nous dans le chatoiement de ses beaux haillons versicolores. »

Modigliani mena effectivement de manière tout à fait aristocratique une vie dissolue qui se termina lamentablement dans la mort à l’âge de 36 ans rongé par l’alcool et le haschich.  (Sa compagne, Jeanne Hébuterne, se suicida de désespoir en se jetant par la fenêtre).
Mais ses sculptures et ses tableaux ne montrent que des madones (dont les modèles étaient souvent des filles des rues) dans toute leur pureté et leur noblesse.


 

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La Belle irlandaise, en gilet et au camée
,  vers 1917-1918

 

 

Il les peignait toutes les mêmes, sans recherche d’identité ou de personnalité, élégantes, raffinées et précieuses, sensuelles certainement et le tout-Paris s’y reconnaissait, s’y trouvait transcendé et… en faisait grand cas !

 

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Jeune Fille au corsage rayé, 1917

 

O vivait pourtant l’époque dramatique de la Grande guerre. La nationalité italienne de Modigliani lui valait sans doute l’ostracisme attaché aux « macaronis » (il s’était engagé dans l’armée française mais en avait été réformé pour mauvaise santé). Il représente tous ses modèles avec la même tendresse et la même bienveillance mais sans jamais leur octroyer le moindre sourire. Il les représente un peu tristes et nostalgiques mais jamais désespérés car il a au cœur un courage de vivre, une force et une chaleur qui lui interdisent de peindre les auxquelles il ne croit personnellement pas. Nous dirions aujourd’hui que Modigliani a une spiritualité universaliste.


 

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Fille rousse, 1915

 

 

Il ne regarde pas le mal ou le péché. Les filles qu’il peignait parfois nues étaient-elles des filles faciles ? des professionnelles peut-être ? il ne suggère rien, il ne pose pas de question. Dans cette exposition, nous baignons dans la tendresse d’un peintre qui, peut-être sans en être conscient, vit et rayonne la grâce de Dieu. L’Évangile selon Modigliani.

 

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Artiste Fang,Gabon : Masque Ngon Ntang, 19e siècle,

 

Modigliani découvre alors, comme Picasso et bien d’autres, l’art « nègre » que Paul Guillaume contribue aussi à faire découvrir. Il en est enthousiasmé et s’en inspire dans ses statues et ses tableaux.

 

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Tête de femme
, marre de Carrare,  1913-1914 - Femme au ruban de velours,  vers 1915

 



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