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SpiritualitÉ des images


Peinture (Oiseaux et insectes) 1938

Miró


Paris - Grand Palais

 

jusqu’au 4 février 2019

 

Gilles Castelnau

 

 

19 octobre 2018

Immense et magnifique exposition (sur deux étages du Grand palais), colorée et vivante.

 

La Maison du palmier, 1918

 

Joan Miró (1893 – 1983) a dit de lui-même qu’il était un « fauve catalan » et c’est sans doute le soleil espagnol qui brille en lui et l’anime tout au long de ses 70 années de peinture (et de sculpture).

Il s’installe à Paris en 1921 et travaille dans un atelier 45 rue Blomet.


Chien aboyant à la lune, 1926

 

C’est la naissance du surréalisme et Miro y plonge avec passion : « Le surréalisme m’a ouvert un univers qui justifie et qui apaise mon tourment », a-t-il dit.
Après le traumatisme provoqué par les horreurs de la guerre, les valeurs traditionnelles, les conceptions que l’on avait de l.a vie, du monde, de la réalité même sont remises en question et le rêve d’un autre monde, imaginaire, surgit.

 

Paysage au coq, 1927

 

Miró s’amuse, défoule son désir intérieur d’une nouvelle réalité en imaginant des paysages impossibles aux couleurs inventées, aux animaux, aux insectes improbables. Joie de créer un monde qui nous libère de la réalité quotidienne de la triste après-guerre.

 

Intérieur hollandais, 1928

 

Il faut vraiment être animé d’une audace extravagante pour oser attribuer ce titre qui évoque les logements paisibles et bien alignés d’un Vermeer ou d’un Pieter de Hooch à un tableau aux éléments inconnus agités d’un mouvement endiablé.
« Le travail continue. Je crois avoir abouti à vous transporter à un monde d’une réelle irréalité. » (Lettre à son marchand de tableaux Pierre Matisse, Barcelone)

 

Tête d’homme, 1935

 

Le fascisme est installé en Italie, le nazisme monte en Allemagne et en Espagne le menaçant général Franco va incessamment déclencher la guerre civile.
Miró va se réfugier à Paris avec sa famille. Il exorcise son angoisse avec des peintures grimaçantes et atroces

 

Les « Oiseaux » placés ci-dessus en exergue répondent en contre-point à la terrible Guernica de Pablo Picasso : certains de ces êtres manifestent leur épouvante, leur désarroi, d’autres leur arrogante prétention ou leur sinistre malfaisance.

 

L’Oiseau migrateur, 1941

 

Miró est à Varengeville, près de Dieppe avec sa famille. Il peint les Constellations : 123 gouaches en petit format – par manque de papier ! - Il n’y a pas d’ « oiseau migrateur » sur cette toile mais une obscurité envahissante menace de recouvrir toute vie et d’en écraser les couleurs.

 

Peintre, 1953

 

Toujours animé de l’élan vital qui le galvanise, Miró ne se laisse pas tomber au niveau des dessins d’enfants : son personnage est bien, dit-il, « plus humain et plus vivant » que s’il était représenté de manière classique.

 

La caresse d’un oiseau, 1967

 

Cette grande sculpture de 3,15 m de haut est un acte d’amour de la vie, de la jeunesse, de la drôlerie d’un artiste de 74 ans.

 

Femme devant le soleil, 1974

 

A 81 ans Joan Miró nous surprend et nous interpelle toujours


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