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La prière pour les malades

 

 

Évêque John Spong

 

 

Question

 

 

14 mai 2007
Elizabeth Edwards
(l'épouse de l'un des candidats à l'élection présidentielle américaine) est atteinte d'un cancer. Elle a dit à la télévision qu'elle ne pouvait pas demander à Dieu d'intervenir pour la guérir. Elle a raison. Mais comment prier pour elle ? Comment peut-elle prier pour elle-même ?

 

Réponse

 

D'abord je me réjouis que l'une de nos personnalités politiques ne se répande pas en absurdes affirmations religieuses.

Ma première épouse, Joan a été, elle aussi, atteinte d'un cancer dont elle est morte en 1988. Nous étions connus dans le New Jersey, comme les Edwards le sont dans l'ensemble du pays et je comprends donc leur situation.

Lorsque les médecins nous ont appris la terrible nouvelle du cancer de Joan en décembre 1981, les messages de sympathie ont afflué et les promesses de prières. Nous avons été très heureux de ces expressions d'amitié et elles nous ont énormément soutenus.
La maladie de Joan était mentionnée dans de nombreux groupes de prières, et même dans des groupes œcuméniques aux quatre coins de l'État. Nous étions tous deux évidemment conscients que ce grand élan était dû à la position d'évêque qui était la mienne et que bien des gens qui ne sont pas très connus meurent chaque année de cancers sans que l'on en parle.

On peut évidemment se demander selon quels critères la divinité à qui s'adressent ces demandes de guérison décide de guérir le malade ou de le laisser mourir.

Si l'intervention de Dieu dépendait de l'importance sociale de la personne concernée ou du nombre de personnes qui le prient, il faudrait le considérer comme démoniaque et se détourner de lui. La prière est bien autre chose qu'une simple lettre adressée au Père Noël. Elizabeth Edwards en est consciente ; j'admire sa foi et son courage.

Je suis sûr que vous ferez beaucoup de bien aux Edwards si vous leur écrivez tout simplement votre attachement et votre sympathie.

Je suis également convaincu que prier les uns pour les autres nous place dans un grand champ de force que personne ne peut connaître vraiment ni mesurer. La prière nous permet de voir plus loin que nous-même ; elle nous rend plus humain. Nous ne devons pas chercher à comprendre comment elle fonctionne, ni comment ce que nous nommons Dieu peut s'en servir.

Notre tâche est de vivre, d'aimer, de pratiquer la présence de Dieu et... de laisser tout le reste à Dieu.

C'est du moins ce que je vous suggère.

 

Traduction Gilles Castelnau

 

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