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Jésus, sa famille...
et les mathématiques

La famille de Jésus dans l'Évangile selon Marc
 


Arnaud Chatirichvili

 

 

1er juillet 2023


I – L'Évangile selon Marc

- Un grand consensus dit que l’Évangile selon Marc est le premier évangile écrit et diffusé, vers l’an 70 de notre ère, qui est la date de la destruction du Temple de Jérusalem par les armées romaines et donc de la fin de la religion juive centrée sur le Temple. Marc est l’inventeur du genre littéraire « évangile ».

- Marc est l’évangile le plus court : 661 versets, en 15 chapitres et un chapitre 16 de 8 versets dans sa version initiale.

- Les évangiles de Matthieu et de Luc ont considérablement utilisé Marc : 50% de son contenu est repris par les deux, 96% par au moins un des 2.

- C’est un texte écrit au sein d’une communauté chrétienne ancienne (avant l’an 70), où la Galilée joue un rôle important, dans un temps assez proche du ministère de Jésus – 40 ans, environ 2 générations – et donc de sa prédication terrestre.

- Ce texte permet d’étudier les éléments de la foi d’une communauté très ancienne, et de les comparer avec ce qu’ils sont devenus ensuite dans les traditions des églises.



II - Eléments par le silence

Au 2e siècle, vers 170, s’est diffusé une harmonie des 4 Evangiles : un seul texte faisant un choix d’éléments pris dans les 4 : le Diatessaron, de Tatien. Les pères de l’Eglise, particulièrement Saint Augustin, ont repoussé cette œuvre, disant qu’il est meilleur de garder la diversité des 4 textes. Ce qui fut fait. Mais en fait, dans la réalité, chacun se fait son petit Diatessaron personnel en choisissant: par exemple, pour la naissance de Jésus : Luc (car il est le plus lyrique), pour la passion : Jean (car la mère de Jésus est présente), pour le sermon sur la montagne : Matthieu (forcément), ...


La difficulté est de lire Marc sans avoir en tête les épisodes des autres Évangiles.
On peut lister les événements familiaux traditionnels qui ne sont pas dans Marc, mais qui ont joué un rôle majeur dans

les élaborations théologiques ultérieures.
- généalogie : Il n’y a pas de généalogie de Jésus chez Marc. Jésus est un homme sans passé.

Apparaissent une filiation avec David (10,48), ainsi que la réfutation (12,35) par Jésus lui-même de l’idée que le Messie serait de la lignée de David (en relisant le Psaume 110)

- récit de naissance : Il n’y en a pas. Jésus « vint de Nazareth, en Galilée » (1,9), il apparait lors de son baptême par Jean

- lieu de naissance : Cela n’intéresse pas Marc. Si on se pose la question, le candidat naturel est Nazareth.

- intervention divine dans la conception

Absente. En 1,9 Jésus est un homme qui se fait baptiser « d’un baptême de conversion (repentance) pour le pardon des péchés » (1,4). En 1,10 l’Esprit descend sur lui et en 1,11 Dieu le reconnait comme son fils : « Tu es mon fils bien-aimé. En toi j’ai pris plaisir ». L’intervention divine se situe ici, mais ce n’est pas la conception. Il est possible d’estimer que c’est l’adoption (d’où l’hérésie adoptianiste).

- le père de Jésus

Il n’apparait nulle part dans tout l’Évangile, pas même par l’énoncé de son nom ni par sa fonction de père. Marc ignore totalement Joseph, et ne fait pas allusion à un père existant ou ayant existé. La situation explicitement énoncée de Marie mère de famille monoparentale ne le dérange pas, alors que cela pourrait être source d’embarras voire d’indignité. Cela illustre le fait que l’environnement familial ne joue aucun rôle actif dans la révélation.

- mère vierge : Aspect totalement absent chez Marc.

- mère à la crucifixion : Absente.
- rapports positifs avec sa famille : Aucun.

Marc est les seul des 4 évangiles dans ce cas, les 3 autres ont les deux types de récits, positif et négatif.



III – Textes (traduction personnelle)

Marc 3,20-21 et 31-35
Et il va dans une maison ; et de nouveau une foule se rassemble, de telle sorte qu’ils ne pouvaient même pas manger de pain.
Ayant entendu cela, ceux de chez lui sortirent pour se saisir de lui, car ils disaient qu’il était hors de sens.


… (polémique avec des scribes venus de Jérusalem, qui affirment que « Jésus a Beelzeboul »)


Vient alors sa mère avec ses frères, et, se tenant au dehors, ils envoyèrent quelqu’un vers lui pour l’appeler
Alors que la foule était assise autour de lui, ils lui dirent : « Voici, ta mère et tes frères et tes sœurs sont dehors, et ils te cherchent ».
En réponse, il dit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? »
Et, parcourant d’un regard circulaire ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voilà ma mère et mes frères.
Car celui qui fait la volonté de Dieu, celui-ci est mon frère, ma sœur, ma mère ».


Marc 6, 1-6

Il sortit de là et va dans sa patrie, ses disciples le suivant.

Le sabbat venu, il commença à enseigner à la synagogue, et beaucoup de ceux qui l’écoutaient étaient frappés, disant : « D’où lui vient cela et quelle est la sagesse qui lui a été donnée, et de tels miracles survenant par ses mains ?

N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie et le frère de Jacques, de Joset, de Jude et de Simon ? Et ses sœurs ne sont-elles pas ici près de nous ? ». Et ils étaient scandalisés par lui.

Jésus leur disait qu’un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, dans sa parenté, et dans sa maison.

Et là il ne pouvait faire aucun miracle, si ce n’est qu’il guérit quelques infirmes en imposant les mains.

Il s’étonnait de leur manque de foi. Et il parcourait les villages à la ronde, enseignant.

 

IV - Relations entre Mc 3 et Mc 6

A- Deux récits

Nous sommes en présence de deux épisodes différents qui, dans la narration, disent des choses voisines. La trame commune raconte : Jésus va dans un lieu proche de là où réside sa famille, laquelle fait savoir de manière déterminée qu’elle n’approuve pas son action, et il apparait une rupture radicale entre lui et sa famille. La première observation est qu’il y a deux passages de Jésus en relation avec sa famille. Pourquoi ?

On peut faire un tableau des similitudes et des dissimilitudes.

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1
En Mc 6, la patrie de Jésus est très probablement Nazareth, d’où il vient en 1,9.
En Mc 3, la mère, les frères et les sœurs se sont déplacés ensemble, laissant leur travail, leur bétail éventuel, leurs enfants
probables pour mettre fin à un désordre qui est parvenu à leurs oreilles. Il est donc probable que le lieu de l’épisode ne soit pas très éloigné de leur village d’origine. Si on suppose que l’épisode se passe à Capernaüm, l’atlas de la Bible (Ed. Elsevier) indique les deux localités distantes de 32 km à vol d’oiseau.

2 En Mc 3, c’est Jésus seul qui est « hors de sens », et qu’on fait appeler.


En Mc 6, Jésus apparaît seul dans la narration, sans ses disciples. Pourtant il est dit en 6,1 qu’« ils le suivirent ».
Cet aspect est à remarquer, d’autant plus que l’ensemble des deux épisodes est encadré par le choix des Douze en 3,14 ss et l’envoi en mission des Douze en 6,7 ss.

3
En 6,4, Jésus dit : « Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, dans sa parenté, et dans sa maison. »
 

On remarque :
- que les similitudes coïncident avec la trame :
- que les dissimilitudes concernent tous les autres aspects des deux récits.


Le conflit entre Jésus et sa famille est l’invariant : en Mc 3, c’est la narration qui l’établit, en Mc 6 c’est Jésus qui l’affirme.

Conclusion : Les circonstances peuvent être différentes en tous points, « ça ne marche pas », les relations entre Jésus et sa famille sont exécrables.

Le fait que les deux récits reprennent un schéma similaire établit la permanence de cet état, mais aussi le fait qu’il est un élément important, duratif voire permanent, de la représentation de Marc.

Mc3 est tourné vers les disciples (« vous êtes ma vraie famille »), c’est une promesse, divine, qui ouvre ; Mc6 est tourné vers Jésus lui-même (« Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, ... », 6,4), c’est un constat, humain, qui ferme. (...à la parole prophétique)


B - Ordre des deux récits et lien entre eux

On peut questionner la logique de l’ordre des deux récits. D’autant plus que si cet ordre est aussi le choix de Matthieu (12,46 et 13,54), Luc fait le choix inverse (8,19 et 4,14), et fait même débuter le ministère de Jésus (suite au baptême et à la tentation au désert) par l’intervention à la synagogue de Nazareth ( // Mc 6), qui se termine très mal (Jésus est menacé d’être jeté dans le vide du haut d’un escarpement).

Dans un premier temps, il est étonnant, voire illogique, que Jésus revienne dans son village, alors qu’il a eu maille à partir avec sa famille précédemment. Que peut-on penser qu’il espérait ? Cela ressemble à une provocation, d’autant plus qu’il commence sa visite par un enseignement à la synagogue locale, où il y a un fort risque de rencontrer certains « des siens ».

Ensuite on constate que rien dans le texte de Mc 6 ne fait allusion au premier épisode. Il est possible que les deux récits proviennent de sources différentes, mais en tous cas Marc les a repris de manière distincte sans prendre la peine de les relier. Par ailleurs aucun lieu variant (version différente du texte dans certains manuscrits) ne propose une liaison, pourtant attendue... et qui aurait pu être : « Jésus revient, Jésus revient parmi les siens ». Cette absence de lien textuel est curieuse.


En fait, il y a un lien objectif entre les deux textes, mais il est bien caché, un lien qu’on repère par un autre type d’analyse : une analyse mathématique, plus précisément : topologique.


V – Une représentation topologique comparée des deux épisodes de Marc 


5-1 Analyse topologique
La topologie est une branche des mathématiques qui traite de voisinages des éléments d’un ensemble quelconque, par exemple des voisinages d’un point. Quelques autres mots du vocabulaire se comprennent aussi facilement que « voisinage » car ils ont des significations proches de leur sens usuel : ouverts, fermés, boules, frontière, intérieur ...


L’idée de faire appel à ces concepts vient de la fréquence dans les versets « correspondants » 3,34a et 6,6b de mots utilisant de manière insistante la figure du cercle, délimitant à chaque fois deux zones géographiques dont l’une a la forme d’un disque :


- en 3.34a, c’est un disque de centre Jésus, dont la frontière est constituée par « les assis autour de lui en cercle » qu’il « parcourt d’un regard circulaire », qui sont selon les paroles de Jésus « sa mère et ses frères ». Ces personnes constituent un groupe favorable à Jésus, qui le protège de l’extérieur menaçant en faisant obstacle au groupe hostile de la famille biologique. Ce groupe constitue la frontière avec l’extérieur, matérialisée par l’épaisseur du trait. Ce disque « amical » contient sa frontière, le voisinage est un disqu
e fermé de centre Jésus.


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- en 6,6b, c’est un disque de centre la famille biologique de Jésus, sise à Nazareth, représentant la patrie, les parents, la maison du prophète. Ce disque constitue le groupe hostile à Jésus, sur le territoire duquel il ne peut faire de miracle conséquent, et où le peu de foi l’étonne. Mais ensuite, Jésus enseigne dans les villages tout autour de NazAareth : là, la réception de son message est bonne, aucune mention négative n’est relevée. Le cercle des villages environnants constitue la frontière avec le disque familial « hostile », frontière à partir de laquelle Jésus est en sécurité et peut poursuivre sa mission. Le disque familial « hostile » ne contient pas sa frontière, le voisinage est un disque ouvert de centre la famille.


Si :

- dans le premier schéma on peint en blanc le disque vertueux des forces favorables à Jésus, et en noir le complémentaire où se trouve la famille (avec la frontière en pointillés),
- dans le deuxième schéma on peint en noir le disque vicieux des forces hostiles à Jésus, et en blanc le complémentaire où se trouve Jésus (avec la frontière en pointillés),



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... on obtient deux figures qui sont le négatif l’une de l’autre, la frontière des enseignés par Jésus constituant l’invariant, c’est-à-dire ce par rapport à quoi se fait l’échange des couleurs (en quelque sorte l’axe de symétrie couleur).



5-2 Conclusion

Pour consolider exégétiquement l’argument, le mot kuklô, « en cercle », n’est utilisé que 3 fois dans les évangiles : une fois dans Luc et deux fois dans Marc, et donc précisément dans chacun des deux conflits entre Jésus et sa famille. Ce peut difficilement être un hasard. Ce signe rédactionnel montre que les deux passages ont été soigneusement liés par le rédacteur du texte de Marc.

Si on ajoute à cela la liste des similitudes et dissimilitudes du §4-1, on s’aperçoit que les textes ont été rédigés systématiquement pour mettre en exergue l’opposition structurelle de Jésus et de sa famille biologique.


5-3 Conséquence non prévue

La structure symétrique des deux textes a été établie en grande partie à partir des versets 3, 34a et 6,6b, lesquels sont manifestement correspondants.

Or, dans un nombre important d’éditions de la Bible, le verset 6,6b est détaché de 6,6a et donc du passage intégral, pour être rattaché à la suite du récit commençant en 6,7 et décrivant l’envoi en mission des apôtres.


Exemple (Segond 21) :

6 Et il s'étonnait de leur incrédulité.


Mission des douze apôtres
Jésus parcourait les villages des environs en enseignant. 7 Alors il appela les douze et commença à les envoyer deux à deux, et il leur donna autorité sur les esprits impurs.

Une liste non exhaustive des éditions qui ont fait ce choix :
Segond 21, Jerusalem (1961), TOB (2011), Chouraqui (1985), Français courant, NBS.


Si la conjecture faite dans cette étude est correcte, il pourrait être suggéré à ces éditions de revenir au découpage du texte selon les versets pour conserver la construction élaborée par l’auteur.


VI – La thèse de Trocmé dans La formation de l’Evangile selon Marc


Dans sa thèse de doctorat, Etienne Trocmé lie les deux textes étudiés pour mettre en lumière un constat. Dans le chapitre « Les antipathies manifestées par l’Évangéliste », il écrit après l’épisode de Mc 6 : « Nous nous trouvons bien devant un texte où l’auteur de Marc s’en prend délibérément à Jacques et à toute la famille de Jésus,
de laquelle il ne le sépare pas » . « L’attaque est encore plus évidente dans l’autre passage de Marc où il est question de la famille de Jésus (Mc 3). ... l’œuvre d’un auteur assez passionnément dressé contre la famille du Seigneur et par conséquent contre Jacques. ».

Jacques, appelé par la Tradition « le frère du Seigneur », est le premier nommé des frères de Jésus apparaissant dans l’épisode de Mc 6, il est partie prenante de la tentative familiale menée par la mère de Jésus de faire cesser la prédication du fils problématique en Mc 3. Mais il est aussi l’homme qui, quelques années plus tard, deviendra une des «colonnes » de la communauté chrétienne de Jérusalem comme l’appelle Paul en Galates 2, 9, un des conducteurs de l’Église naissante, qui semble avoir supplanté assez vite les apôtres Pierre, Jacques et Jean à Jérusalem5 ». En clair, la première Église chrétienne de Jérusalem a été menée d’une main de fer par Jacques, qui s’était opposé à l’action de Jésus pendant son ministère, et non par les apôtres, qui avaient suivi leur Maître du début à la (presque) fin : cela, en raison de son lien de parenté avec Jésus, qui lui conférait, selon la tradition juive, une légitimité dans l’héritage.


Cette conception de la signification polémique des deux passages est reprise par François Vouga6 : « Les propos de Jésus sur sa parenté véritable reprend une tradition selon laquelle deux groupes concurrents émettent la prétention de défendre les intérêts de Jésus. Sa famille essaie de le contrôler et de le remettre à l’ordre. « La communauté des compagnons galiléens se prévaut de son passé et de la poursuite de son activité de prédication itinérante ; elle se comprend comme l’héritière légitime de Jésus et conteste les prétentions de sa famille qui, jusqu’à Pâques, était restée « en dehors » (3,31) du mouvement de Jésus. » . « Dehors » la famille de Jésus,

« Dedans », la « vraie famille » de Jésus, ceux qui font la volonté de Dieu.


La signification des deux passages serait donc liée à des événements provenant de la situation historique au moment de la rédaction de l’Évangile de Marc.

Il convient cependant de remarquer que les deux passages sont repris par Matthieu et Luc, et que Jean nous donne une information claire : « En effet, ses frères non plus ne croyaient pas en lui ». (Jn 7,5).


Alors, comment trancher entre les deux aspects de la séquence, biographique et symbolique ? L’exégète Daniel Marguerat, interrogé lors d’une conférence à Strasbourg, répondit qu’il conviendrait de garder les deux.


Conclusions proposées : Dans l’Evangile selon Marc :

1) la famille de Jésus n’a aucun rôle dans la proclamation de l’Evangile annoncée par Jésus, lequel signifie clairement que sa famille biologique ne compte aucunement pour lui
2) au contraire, les deux seuls épisodes où la famille figure (moins de 2% du texte) décrivent un conflit persistant ayant pour conséquence que l’action et la prédication de Jésus sont entravées

3) ces deux épisodes peuvent être représentés par deux schémas qui sont le négatif l’un de l’autre

(conséquence : Mc 6,6b doit être rattaché au texte qui le précède)

4) Jésus établit clairement que sa vraie famille est désormais formée de ceux qui font la volonté de Dieu, c’est- à-dire ses disciples
5) une part de la signification s’accorde avec la réfutation par Jésus de l’idée disant que le Messie est fils de David (réfutation justifiée par le Psaume 110)

6) les deux textes ont la forme de chroniques vivantes, mais gardent peut-être l’écho de conflits dans l’église primitive, encore à vif au moment de la rédaction de l’Évangile de Marc.


______________________



4 Trocmé, Etienne, La formation de l’Evangile selon Marc , p 105 5 Id., p 104
6 Vouga, François, Les premiers pas du christianisme, p 66
7 Id., p 67

 

 


 

 

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