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Dieu-amour et non Dieu-monstre

 

 The language of God as love, not monster

 

David Dulley

 

Membre de Sea of Faith - Grande Bretagne

 

Michel Ange, plafond de la chapelle Sixtine à Rome

 

 

 

 

29 septembre 2007
Le poids de la tradition fait plus de mal à la religion qu'aucun autre de ses opposants
.

Dieu tel que Michel Ange l'a peint au plafond de la chapelle Sixtine, créateur de l'homme, tout puissant et omniscient, suprêmement bienveillant quoique bien mystérieux, n'accepte en sa présence que des sujets fidèles ou des ennemis non moins fidèles. Idée de Dieu irrémédiablement inconciliable avec l'existence du mal et la souffrance du monde.

« Dieu est amour » est une définition plus acceptable de Dieu dans sa tendresse dont le mystère nous enveloppe ultimement. Elle nous évite de rester vitrifié par des affirmations absurdes. Mais elle nous oblige à abandonner la plupart des éléments accompagnent généralement le Dieu de Michel Ange.
L'amour peut être perverti, se rapprocher même parfois de la haine.
L'amour peut être euphorique, enjoué, tragique, déprimant, compatissant, lassant, mais on ne l'exprime jamais qu'en disant platement : « je t'aime ».

Comme ironisait le Punch :

- « Chérie »
- « Oui chéri ? »
- « Seulement chérie, chérie ».

Sinon on ne dispose que de symboles, de métaphores et... de toutes les expressions artistiques.

Il est beaucoup plus difficile de parler d'un Dieu-amour que d'un Dieu-monstre !

Quelle que soit sa forme, l'amour n'a guère sa place dans l'ancienne théologie des temps où l'autorité existait encore...

Le philosophe Wittgenstein pensait que la religion ne se prête pas à une discussion intellectuelle, la contredit complètement et ne peut s'exprimer que par des exemples vivants ou dans les arts mais jamais dans un raisonnement abstrait...

Que peut nous enseigner la religion aujourd'hui que notre compréhension de Dieu a changé ? A quelles actions, quelles pensées, quels sentiments s'adresse-t-elle ?

Mais d'abord, quelle religion ? Celle qui répond à la crainte et à la fascination de ce qui nous dépasse et gouverne notre destinée ? Celle qui explique l'existence du monde ? Celle qui apaise notre inquiétude de l'avenir ? Celle qui provient de notre besoin de chaleur humaine fraternelle et rassurante ?

Bien des gens considèrent le monde et le saisissement qu'inspire son immensité, l'existence humaine et notre besoin de fraternité comme des données de la nature ne prêtant pas à discussion. Mais ils n'en sont pas moins religieux pour autant : certes loin du Dieu-monstre et de l'intolérance qu'il diffuse, mais proches du Dieu-amour, même s'ils récusent ce vocabulaire...

Si cette idée d'amour - au sens large - représente la ligne de vie de notre humanité mais se trouve en fait parfaitement exclu à cause du sens que lui a donné la conduite des chrétiens et le langage de la  liturgie, que peut-on faire ?

Aujourd'hui, en Angleterre, la religion officielle disparaît et la religion personnelle se développe. L'idée du tout-puissant Dieu-monstre perd toute crédibilité alors que se répand la conception d'un grand Dieu- amour et sans dogme. Et celui-là nous pouvons le promouvoir en votant avec nos pieds et notre porte-monnaie.

 

 Traduction Gilles Castelnau

 

 

 

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