Spiritualité
Lettre à un ami
malade
André Gounelle
18 juin 2007
Je compatis beaucoup à votre
souffrance et je comprends combien il doit être dur
d'avoir une maladie incurable ; même si vous pouvez
légitimement garder espoir d'amélioration, c'est un
handicap et un poids douloureux. Je pense et j'espère que vous
n'êtes pas seul; en tout cas sachez que je me sens proche de
vous.
Ma première réaction de
théologien : Dieu
n'envoie pas les malheurs, les maladies, les misères grandes
ou petites qui s'abattent sur nous (selon la théologie du
Process il n'est pas tout puissant),
mais on peut attendre de lui le courage de faire face, d'affronter le
mal et de surmonter (ce qui ne veut pas dire éliminer)
l'angoisse. Il n'est pas celui contre qui on se révolte, mais
celui qui suscite révoltes. Il ne demande pas qu'on accepte,
mais qu'on se batte.
Deuxième
réaction : la maladie
est toujours un mal et un malheur, mais on peut aussi en faire un bon
ou un mauvais usage. Selon la théologie du Process, dans
chaque situation, même la plus désolante et le plus
fermée, Dieu ouvre de nouvelles possibilités qu'il nous
faut saisir.
Bien amicalement... et
courage !
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