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pasteur Charles Wagner


1852-1916


Quand je dormirai du sommeil qu'on nomme la mort


Quand je dormirai du sommeil
qu'on nomme la mort
c'est dans ton sein que j'aurai mon repos

Tes bras me tiendront
comme ceux des mères tiennent les enfants endormis.
Et Tu veilleras.

Sur ceux que j'aime et que j'aurai laissés,
sur ceux qui me chercheront
et ne me trouveront plus,
sur les champs que j'ai labourés,
Tu veilleras.

Ta bonne main réparera mes fautes.
Tu feras neiger des flocons tout blancs
sur les empreintes de mes pas égarés,
tu mettras ta paix sur les jours évanouis
passés dans l'angoisse ;
tu purifieras ce qui est impur.

Et de ce j'aurai été moi,
pauvre appa rence, ignorée de moi‑même
et réelle en Toi seul,
tu feras tout ce que Tu voudras.

Ta volonté est mon espérance,
mon lendemain,
mon au‑delà,
mon repos
et ma sécurité.

Car elle est vaste comme les cieux
et profonde comme les mers.
Les soleils n'en sont qu'un pâle reflet
et les plus hautes pensées des hommes
n'en sont qu'une lointaine image.

En Toi je me confie
et je remets tout.

 

.

 

Vendredi saint
jugement des hommes

Pâques
réponse de Dieu


 
 
Voici le jugement des hommes


- Toi Jésus de Nazareth, qui es venu absolvant ceux que nous condamnons et condamnant ceux que nous proclamons justes, préférant aux premiers des Juifs le dernier des Samaritains, fléchissant le sabbat devant l'homme misérable, appelant les pécheurs et les péagers tes frères, et les prêtres comme les pharisiens des hypocrites,
- Toi qui as égalé la montagne sacrilège de Garizim à la montagne sainte,
- Toi qui as dit « le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas », nous te maudissons !
- Nous te fermons la bouche, nous éteignons ton regard qui séduisait les foules, nous te clouons au bois infâme et nous te couvrons toi, tes paroles et ton œuvre, de la nuit du tombeau et d'un opprobre éternel. Il n'en sera plus question à jamais !
 

Et voici la réponse de Dieu

- Toi, Jésus de Nazareth, mon fils, qui es passé en aimant sur une terre de sang et de haine, qui as dit au pécheur que je lui pardonne, à l'orphelin que je suis son frère, au pauvre que je suis ton protecteur, à l'opprimé que je suis son libérateur,
- Toi qui as essuyé les larmes de ceux qui pleurent, bandé les plaies de ceux qui sont meurtris, montré le ciel aux mourants, toi qui as porté tous les fardeaux et saigné de toutes les blessures,
- Toi que nul n'a compris, pas même tes amis,
- Toi dont le cœur brisé a cessé de battre au milieu des huées et des injures de tes ennemis,
- Toi victime innocente qui succombes en priant pour tes bourreaux !
- Je te bénis et sur ton front, encore déchiré par une couronne d'épines, je pose la couronne de l'immortalité.
Cette œuvre que tu laisses faible, inachevée, j'en fais mon œuvre. La mort ne pourra rien, ni contre elle, ni contre toi. Tu ne seras plus l'homme matériel attaché à un coin de la terre, l'homme qui n'a qu'une voix pour parler et un cœur pour aimer.
Tu seras l'Esprit qui souffle où il veut.
Tu parleras toutes les langues, tu frapperas à toutes les portes, tu marcheras sur toutes les routes, invisible, insaisissable, si doux que les siècles des siècles s'attendriront à ta voix, si fort que les murs, les prisons, les supplices, les préjugés, les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre toi.
Crucifié d'un jour, sois le Christ éternel, le Prince de la Vie !

« Devant le témoin invisible », 1891.
 

.

 

Jésus-Christ
 

Je crois qu'un jour une source d'eau pure s'est ouverte.
Elle a donné une eau vive,
qui ranimait, au fond des cœurs blessés,
l'espérance et la joie
au fond des cœurs endurcis,
la bonté fraternelle
au fond des cœurs errants et pleins d'ombre,
la clarté suffisante et rassurante.
Je crois qu'elle n'a pas été ouverte pour se refermer aussitôt.
On ne peut l'enfermer dans un livre, une tradition, une Église.
Car l'Esprit de Dieu ne se laisse ni capter ni canaliser.
Il est dans les pures traditions, dans les pieux souvenirs.
Mais il agit aussi, neuf, inédit, surprenant,
dans les âmes de nos contemporains.
Il nous inspire à chaque âge
ce qui est le plus conforme aux besoins de chacun.

Je crois qu'il est l'esprit de vérité, actif au fond de l'être,
en ces profondeurs où l'homme
tient à Dieu par sa racine extrême.
Je crois qu'il souffle sur les pauvres refuges
où languit parfois la douleur.
Je crois qu'il souffle aussi sur les hauteurs
où l'air est toujours pur.
Il n'a pas peur de marcher
sur les routes inconnues, pleines de surprises.
Il est la piété des vieux souvenirs
et l'indomptable poussée vers l'avenir.
Je crois que sa flamme s'est allumée
quelque part où la clarté existait
avant même que ne retentissent les mots :
Que la lumière soit !
Je crois qu'il demeurera à jamais
Et je l'appelle : Christ.

 

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