Libre opinion
Napoléon et le Christ
Mémorial de Sainte-Hélène
19 janvier 2009
Avant même que je sois mort, mon œuvre est détruite ; tandis que le Christ, mort depuis dix-huit siècles, est aussi vivant qu'au moment de son ministère... En quelque endroit du monde que vous alliez, vous trouverez Jésus prêché, aimé, adoré... Je suis encore vivant, et pourtant mes armées m'ont oublié.
Alexandre, César, Charlemagne, moi-même, nous avons fondé des empires mais sur quoi avons nous fait reposer notre pouvoir ? Sur la force, tandis que Jésus-Christ a fondé son empire sur l'amour, et des milliers d'homme donneraient joyeusement à cette heure même leur vie pour lui...
L'union qui unit Jésus-Christ à ses rachetés est plus sacrée, plus impérieuse que quelque union que ce soit. Tous ceux qui croient sérieusement en lui ressentent cet amour surnaturel. Ils aiment quelqu'un qu'ils n'ont pas vu. C'est un fait inexplicable à la raison, impossible aux forces de l'homme et pourtant il a été accompli. Voilà ce que j'admire au-dessus de toutes choses, moi Napoléon.
Plus j’y pense, plus je suis absolument persuadé de la divinité du Christ.