J’aimais vraiment
l’humour de Pierre Palmade.
Des attitudes très humaines et souriantes
dont on pouvait se sentir proche et dont on
partageait volontiers la joie de vivre et
l’amour du prochain.
Et puis
patatras, on ne peut plus le regarder, ni
rien écouter de lui. Comment plaisanter
encore de ses discours, alors que non
seulement il provoque un accident dramatique
mais aussi qu’il reconnaît avoir passé trois
jours et trois nuits dans la déchéance et la
déshumanisation de l’ivresse de la drogue.
Les gens
bien informés me diront qu’il est bien loin
d’être le seul à s’enfoncer ainsi dans la
drogue. Il paraît que nombreux sont ceux qui
reniflent un rail de cocaïne ou se shootent
à l’héroïne avant de prononcer un discours,
de soutenir une thèse, de participer à un
colloque important. Sans parler de tous les
« petits » consommateurs du samedi
soir.
Ce sont
eux, bien évidemment, qui entretiennent le
grand trafic de la drogue dont la télévision
nous rebat les oreilles : police
débordée dans certains quartiers de nos
banlieues, de « Marseille Nord »,
prisons surpeuplées, familles déstabilisées…
Mais
l’affaire Palmade arrive comme une
bombe : nos médias n’en ont jamais
parlé. Ils ne s’intéressent pas au
« consommateurs » pourvoyeurs du
trafic de drogue mais seulement aux dealers
qui sont au service des
– nombreux ! – Pierre
Palmade.
Puisse
cette affaire susciter la prise de
conscience bien nécessaire :
Il n’y
aurait pas de dealers s’il n’y avait pas de
consommateurs !
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