12 mars
2022
Pour la première
fois de son histoire, les
vingt-sept pays de l'U.E. ont pris la
décision historique de livrer des armes
à l'Ukraine, envahie par l'armée russe.
Mais comment se fait-il qu'au cours des
soixante-dix-ans de son existence,
l'U.E. n'ait jamais pu agir de la même
façon lorsque les droits humains étaient
bafoués ?
Les armes ont réussi à montrer une
détermination sans faille de l'U.E.,
tandis que les droits humains des
migrants ont semé la division et
l'échec.
On s'aperçoit qu'il est plus facile de
faire la guerre que de faire la paix. La
guerre tue des civils : femmes et
enfants surtout, crée le chaos et la
terreur. Les bombardements font entendre
la clameur de la terre.
Avec la paix, viendra le temps de la
réparation et de la reconstruction, le
temps de la justice envers ceux qui ont
commis des crimes de guerre. La paix
cherchera à réduire la méfiance et à
mettre de côté la vengeance et la haine.
Ce sera long !
Beaucoup, à travers les siècles, depuis
l'esclave romain Spartacus jusqu'au
pasteur Martin Luther King, ont fait le
rêve de l'égalité entre les humains.
Mais un pouvoir de domination continue
de s'exercer des hommes sur les femmes,
des riches sur les pauvres, des Blancs
sur les Noirs, des patrons sur leur
ouvriers, des colonisateurs sur les
colonisés, des clercs sur des laïcs...
Cette hiérarchie, vieille comme les
chemins, s'impose comme une tradition
véhiculée par les religions et les
cultures.
Il n'y a pas de fatalité. Rien n'est
inéluctable. On peut vivre autrement.
Nous sommes formés à la compétition, à
l'emporter sur l'autre, pour être le
premier, le plus fort, le plus grand.
Mais on ne devient soi-même que par la
rencontre des autres. On apprend à
lutter avec les autres et non pas contre
eux.
Une parole de l'Evangile m'interpelle :
« Le plus grand parmi vous sera votre
serviteur. »
Mt 23,11
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