Protestants dans la ville

Page d'accueil    Liens    

 

Gilles Castelnau

Images et spiritualité

Libres opinions

Spiritualité

Dialogue interreligieux

Généalogie

 

Claudine Castelnau

Nouvelles

Articles

Émissions de radio

Généalogie

 

Libéralisme théologique

Des pasteurs

Des laïcs

 

Réseau libéral anglophone

Renseignements

John S. Spong

 


  





Gaza




Claudine Castelnau


2 décembre  2024


« Les clés du Moyen-Orient »,  un site d'information sur l'histoire et l'actualité du Moyen-Orient a publié le 28 novembre un article de la sociologue israélienne Nitzan Perelman,   sur l’influence des nationalistes messianiques dans la politique du Premier ministre israélien Benyamin Netanyaou. Et plus particulièrement ses deux ministres d’extrême-droite Bezalel Smotrich du Parti sioniste religieux et Itamar Ben Gvir du parti Force juive, avec lesquels il a été obligé de s’allier pour garder son poste de Premier ministre. Nitzan Perelman écrit, à propos de ces deux ministres : « Ils ont pour stratégie de semer le chaos, avec distribution d’armes, complaisance vis-à-vis de la violence envers les Palestiniens avec, en ligne de mire, l'annexion des territoires palestiniens occupés, l’opposition à une solution à deux États – des idées qui étaient déjà dans l’air avant leur arrivée au pouvoir. »

Ces deux figures de l’extrême-droite représentent la frange nationaliste messianique avec l’opposition à une solution à deux États, l’intensification de la colonisation et l’annexion des territoires palestiniens et la recolonisation, pour commencer, du nord de la bande de Gaza à l’horizon.

D’ailleurs, mi-novembre, Israël a annoncé que les Palestiniens qui ont fui le nord de Gaza pendant la guerre ne « pourront pas rentrer chez eux,  probable prélude d’un retour de la colonisation », note la sociologue qui relève que, paradoxalement, « Gaza n’a pas toujours été centrale dans le discours de la droite israélienne religieuse car elle n’est pas, a priori, un territoire ‘biblique’» 

C’est ainsi que le Premier ministre Ariel Sharon avait démantelé, en 2005, 21 colonies et qu’Israël avait libéré Gaza. Aujourd’hui, les ministres d’extrême-droite du gouvernement promeuvent une « recolonisation » de Gaza mais « le véritable enjeu concerne la colonisation en Cisjordanie, la Judée-Samarie ‘biblique’. C’est là que la pression des colons [encouragée par l’extrême-droite] est la plus forte du fait de sa résonance théologique et désormais ‘politique’ ».

Et la victoire de Donald Trump aux dernières élections présidentielles, a été accueillie comme une « grande opportunité » politique par les ministres israéliens les plus à droite au gouvernement, son premier mandat ayant été influencé des courants évangéliques américains en faveur du Grand Israël. Mais aujourd’hui, après le 7 octobre, ce n’est pas « par ambition messianique [seulement] mais pour des raisons sécuritaires que la gauche israélienne est opposée à la création d’un État palestinien » et du coup c’est « la vision nationaliste messianique qui prévaut pour annexer les territoires palestiniens », reconnaît un chercheur.

Quant à la sociologue Nitzan Perelman, elle affirme que « dans le projet sioniste à l’origine de la création d’Israël il existait déjà un phénomène religieux, dans le sionisme de gauche […] »

Aujourd’hui, les sionistes religieux sont très influents sur les politiques gouvernementales, « mais nous n’assistons pas à un changement dans la nature d’Israël », explique la chercheuse. « Même les sionistes de gauche ont utilisé la Bible pour justifier l’installation des juifs en Palestine. Le sionisme a toujours été composé de trois éléments, le religieux, le nationalisme et le colonial. Les messianiques sont plus influents mais n’inventent rien de nouveau. Ils renforcent simplement les éléments religieux qui étaient déjà présents. »



Le 29 novembre, l’ONU a commémoré comme chaque année depuis 1977, la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, « dans un contexte particulièrement douloureux », selon le chef de l’ONU qui a rappelé que « les objectifs de dignité, de justice et d’autodétermination des territoires palestiniens restent des objectifs lointains. »
Pourquoi le 29 novembre ? La date retenue rappelle que ce jour-là, en 1947, l’Assemblée générale des Nations-Unies a adopté une résolution qui prévoyait le partage de la Palestine en deux États. Depuis, le 29 novembre, le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien et l’Assemblée générale de l’ONU se réunissent en séance extraordinaire pour exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien et rappeler que ses droits inaliénables ne sont toujours par respectés par Israël.

 

Alors que les familles récemment déplacées de Gaza Nord vers la ville de Gaza sont confrontées à de graves pénuries et à des conditions d’hygiène désastreuses, les habitants de l’enclave palestinienne ont tellement faim qu’ils sont de plus en plus nombreux à « fouiller dans des déchets vieux de plusieurs semaines » pour trouver quelque chose à manger, ont averti mercredi des agences des Nations Unies.

Selon l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), la faim dans la bande de Gaza a atteint un niveau critique. Et « à l’approche de l’hiver, les conditions se détériorent rapidement et la survie est impossible sans une aide humanitaire immédiate », a indiqué l’UNRWA sur le réseau social X.

Ces dernières semaines, de nombreuses agences d’aide et des organisations de défense des droits de l’homme ont accusé Israël d’avoir délibérément entravé l’aide aux civils palestiniens de Gaza pendant le conflit, utilisant ainsi la famine comme arme de guerre. Selon l’UNRWA, « le nombre de ménages souffrant de la faim a fortement augmenté dans le centre et le sud de Gaza. ».

 





Retour en page d'accueil
Retour vers Claudine Castelnau

Vos commentaires et réactions

 

 

haut de la page

   
 

Les internautes qui souhaitent être directement informés des nouveautés publiées sur ce site
peuvent envoyer un e-mail à l'adresse que voici : Gilles Castelnau
Ils recevront alors, deux fois par mois, le lien « nouveautés »
Ce service est gratuit. Les adresses e-mail ne seront jamais communiquées à quiconque.