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Droit à l'I.V.G. aux État-Unis




Claudine Castelnau


7 octobre  2024

 

Depuis que la Cour suprême des États-Unis a décidé, le 24 juin 2022, d'annuler l'arrêt Roe v.Wade qui garantissait depuis 1973 le droit à l'avortement aux Américaines sur l'ensemble du territoire, la question de ce droit est hautement débattue et un casus belli entre certains démocrates et républicains.


Ainsi, depuis juin 2022, ce sont les États qui décident au cas par cas de l'accès à l'avortement, pour quels motifs (danger pour la mère, malformations, viol), jusqu'à quelle durée de grossesse, etc. Et la plupart du temps, on l’a constaté lors de témoignages de femmes  victimes de ces tergiversations politico-religieuses, l’accès à l’avortement est quasi impossible dans certains États, même si la vie de la mère est en danger (mort du fœtus dûment constatée entraînant un danger de septicémie, ou fœtus présentant de graves anomalies dûment  constatées par un gynécologue…

Mais dans 14 États américains, les gouvernements locaux républicains ont décidé d'interdire l'IVG ou d'y rendre l'accès extrêmement difficile en verrouillant les conditions d'accès. A ces interdictions locales, Donald Trump avait jusqu’ici donné une réponse excessivement floue et n’a pas voulu dire s’il opposerait son veto à une interdiction nationale de l’avortement ! Il avait aussi lourdement menti, comme à son habitude, en ajoutant « je ne soutiens pas la position radicale des démocrates sur l'avortement tardif comme, par exemple, au 7e, 8e ou 9e mois ou, au cas où se pose la possibilité d'exécuter le bébé après la naissance »

Des allégations non fondées contre les démocrates que Kamala Harris a toujours repoussées, comme de soutenir l’avortement très tardif et même jusqu’à la naissance.  Et le colistier de Trump, Vance, avait déclaré sans prendre non plus de position claire sur le sujet que c’était aux États à prendre les décisions concernant l’avortement en fonction de leurs électeurs, parce qu’« il n’est pas question d’avoir un conflit fédéral incessant sur cette question de l’IVG ». Pas question de laisser la question au bon vouloir des États alors que les droits des femmes sont menacés a répondu Kamala Harris lors de sa cérémonie d’investiture et elle a promis, si elle est élue Présidente des Etats-Unis, de rétablir l’autorisation au niveau fédéral, un Roes vs Wade en quelque sorte.




Mais le 8 octobre dernier, coup de tonnerre : Mélania Trump, femme de Donald a affirmé clairement dans une vidéo de promotion de ses Mémoires qui viennent de sortir : « Restreindre le droit d’une femme à choisir d’interrompre une grossesse non désirée, c’est lui enlever la maîtrise de son propre corps. Cette conviction, je l’ai portée en moi tout au long de ma vie d’adulte […] Il est hors de question de faire des concessions sur ce droit fondamental, que toutes les femmes possèdent dès la naissance : la liberté de décider pour soi. Mon corps, mon choix. »

La publication évangélique en ligne Christian News fait état d’évangéliques « démoralisés » par cette position de Mélanie Trump et de « pro-vie [anti-avortement] frustrés », à moins que, se rassurent certains évangéliques, ces propos ne se soient « une stratégie pour séduire les électeurs modérés encore hésitants. » Et pourquoi ne pas respecter tout simplement le choix de Mélania ?






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