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SPIRITUALITÉ DES IMAGES


 
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Pablo Picasso, Tête de femme au chapeau,  1939

 



Heinz Berggruen

un marchand et sa collection

chefs d'œuvre du museum Berggruen


Paris, musée de l'Orangerie


jusqu’au 27 janvier 2025





Gilles Castelnau


 


19 octobre 2024

Cette exposition a du succès et fait courir les foules.  Elle nous offre, en effet, un agréable voyage dans l’art fantaisiste et halluciné, heureux pour tout dire, de la première moitié du XXe siècle. Picasso, Matisse et tous les autres jeunes peintres se révoltaient contre l’art académique traditionnel et ennuyeux. Ils en cassaient les codes : Picasso voulait représenter à la fois tous les côtés d’un visage, Matisse refusait les règles de la perspective.



 

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Henri Matisse, Le Cahier bleu,  1945

 

 

Ils souriaient à la vie malgré les guerres et toutes les souffrances du monde et exprimaient leur joie intérieure en découvrant une nouvelle manière de peindre qui les enthousiasmait et amusait les gens.

 

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 Paul Klee, Dessous et dessus, 1932

 

 

D’ailleurs Heinz Berggruen (1914-2007) ne s’y était pas trompé. Issu d’une famille juive-allemande réfugiée aux États-Unis à cause du nazisme, il avait ouvert à Paris après la guerre, 70 rue de l’Université, une galerie présentant cet art moderne, dont il pressentait qu’il séduirait les acheteurs. Et, effectivement, il faisait fortune en vendant - et en conservant dans sa collection personnelle - ce qui plaisait à tout le monde : les peintres du bonheur qui nous attirent, la preuve est faite, toujours autant aujourd’hui.


 


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Pablo Picasso, Verre, bouquet, guitare et bouteille, 1919

 

 

Le musée de l’Orangerie en présente une centaine de ses tableaux qui réjouissent un public composé de jeunes ravis et d’adultes tout heureux de retrouver les œuvres qui ont enchanté leur jeunesse.

 

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Pablo Picasso, Portrait de Nusch, 1937


Nusch était la femme de Paul Éluard. Picasso l’aimait beaucoup et a fait 17 portraits d’elle. Ce tableau la représente coiffée d’un beau chapeau et dotée d’une magnifique chevelure. Ses deux yeux regardent dans tous les sens. Elle est vraiment souriante et son visage traité à la mode cubiste rayonne de joie et de bonheur. Picasso a su montrer sa joie de vivre et l’amour qu’elle inspire bien au-delà d’une représentation naturaliste à la manière d’une photographie.

 

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Henri Matisse, Intérieur à Étretat, 1920

 

Ce n’est pas le « grand genre » religieux, historique ou mythologique ! cette femme couchée dans son lit est, sans doute Marguerite, la fille malade de Matisse dans sa petite chambre. Mais voilà, dans ce modeste sujet - qui n’est d’ailleurs, même pas un sujet - dans cette couleur bleue uniforme, Matisse réussit à opposer les différentes teintes de façon à créer une illusion de lumière diffuse et c’est toute la pièce qui en est transfigurée.

Et bien sûr, cette étroite fenêtre ouverte sur un monde extérieur dont les teintes répondent à celles de la chambre, suggère que la fille malade baigne en réalité dans une lumière qui la transcende. 

 


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Henri Matisse, Éléments végétaux, 1947

 

Matisse a 77 ans, il est vieux et malade et ne peut plus peindre. Avec courage et énergie, il pratique le découpage et réussit, en jouant des formes et des couleurs, à créer des images gaies et dansantes suggérant un mode heureux échappant à la grisaille du ciel et… des pensées quotidiennes !

 

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Maquette d’affiche de l’exposition Matisse de la galerie Berggruen, Paris, 1953

 

Réalisée par Matisse lui-même.


 

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