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Le salut


Robin R. Meyers





3 novembre 2021

traduction Gilles Castelnau

 


Question

J’ai été élevée dans une Église baptiste du Sud des États-Unis où l’on parlait constamment de « salut ». Je suis heureusement maintenant dans une Église plus ouverte et progressiste (Église presbytérienne) mais j’y entends encore ce mot qui me met toujours mal à l’aise. Qu’en dites-vous et que signifie ce mot de « salut » dans le christianisme progressiste ?


Réponse

C’est une grande question qui revient sans cesse chez ceux qui ont été élevés dans une Église conservatrice où le « salut » signifie que si l’on croit en certaines réalités on bénéficie de divers avantages, notamment celui d’aller au ciel.

Vous vous sentez mal à l’aise dans la mesure où votre pensée se fait critique : être « sauvé » suppose que vous êtes perdue et incapable de vous sauver vous-même. C’est l’idée que vous êtes née dans le Péché Originel et en avez hérité comme quelqu’un est né gaucher ou rouquin.

Dans le langage des évangéliques, le « croyant » est sans aide et sans espoir jusqu’à ce qu’il se soumette à une puissance supérieure. Ou plus précisément jusqu’à ce qu’il « accepte Jésus-Christ comme son Seigneur et Sauveur personnel » dont la mort sur la croix opère le pardon des péchés. Il admet aussi que tout le sens de la vie de Jésus a été de mourir, alors qu’en fait il a été tué.

Le théologien Marcus Borg (sur ce site) redéfinit ce terme de salut dans son livre Speaking Christian (parler chrétien). Il écrit notamment : « L’idée de "salut" est toujours mis en relation avec la vie au paradis après la mort dans les conversations religieuses. »

Borg serait d’accord que le but de la vie chrétienne est le salut, mais pas spécialement après la mort. Il dit que « salut » signifie « transformation » - de nous-même et du monde, de la société dans son ensemble. Le salut est guérison ; onction de guérison ; transformation de cécité en vision etc.

La théologie orthodoxe orientale dit que le salut est premièrement lumière, illumination. Jésus est venu comme la lumière brillant dans nos ténèbres. Des gens morts intérieurement qui revivent. Le salut est la transformation d’un être mort intérieurement à un être vivant intérieurement. Transformation de gens vivant dans la préoccupation et l’anxiété à la présence et à la compassion.

Le Salut est donc transformation individuelle mais aussi transformation du monde : ouverture du monde à la justice pour tous, à la paix pour tous.

 

 

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