Spiritualité
L'homme qui a des responsabilités
Église réformée d'Argovie
Prières
22 octobre 2008
L'homme qui a le sens des responsabilités,
mais qui manque d'amour devient mesquin
L'homme qui a le sens du devoir,
mais qui manque d'amour devient dur
L'homme qui est intelligent,
mais qui manque d'amour devient rusé
L'homme qui est cultivé,
mais qui manque d'amour devient prétentieux
L'homme qui a le sens de la justice,
mais qui manque d'amour devient inflexible
L'homme qui a le sens de la parole,
mais qui manque d'amour devient bavard
L'homme qui cultive le silence,
mais qui manque d'amour devient taciturne
L'homme qui a le sens de la franchise,
mais qui manque d'amour devient insolent et cruel
L'homme qui a des biens,
mais qui manque d'amour devient avare
L'homme qui est compétent,
mais qui manque d'amour devient ergoteur
L'homme qui a de l'honneur,
mais qui manque d'amour devient orgueilleux
L'homme qui a le sens de l'ordre,
mais qui manque d'amour devient maniaque
L'homme qui est puissant,
mais qui manque d'amour devient violent
L'homme qui est aimable,
mais qui manque d'amour devient hypocrite
L'homme qui a le sens de la vérité,
mais qui manque d'amour devient critiqueur
L'homme qui a la foi,
mais qui manque d'amour devient fanatique
•
C'est moi l'artiste, dit Dieu ! Tu es mon vase d'argile !
C'est moi qui t'ai modelé, façonné,
Une merveille au creux de ma main !
Tu n'es pas encore achevé,
Tu es en train de prendre la « forme » de mon Fils.
Voici que tu te désoles et que tu désespères
Parce que tu as pris quelques fêlures,
Au contact des autres.
Tu t'es heurté, tu as été ébréché,
Tu as pu même tomber par terre,
Te briser en mille morceaux !
Fêlures, éraflures, lézardes, brisures, cassures....
N'oublie pas : C'est la condition de vase.
Si je t'avais rangé dans le placard à vaisselle,
Tu ne connaîtrais pas ces heurts de la vie,
Mais tu ne servirais à rien ni à personne ! Tu serais un vase inutile !
Moi, dit Dieu, j'aime les vieux vases,
Un peu usés, un peu ébréchés,
Ils ont tous une histoire !
Et toi, tu voudrais être lisse comme un nouveau-né ?
Je te connais, ô toi que j'ai façonné,
Pétri avec tant d'amour !
Je ne voudrais pas que tu te désoles de tes ratés !
Tu es fait de boue et de lumière ! Tu es fait pour servir !
A ne regarder que tes failles, tes faiblesses et tes chutes,
Tu te centres encore trop sur toi-même
Et tu restes prisonnier de toi.
C'es moi l'Artiste,
Et je m'y connais dans l'art de reprendre un vase.
Laisse-toi faire !
Avec mes doigts d'artiste,
J'arrive toujours à rendre plus beau
Ce qui n'était que fêlure, brisure, cassure
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