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États-Unis
, I.V.G.
Nancy Pelosi et Michel Viot


 

Claudine Castelnau


13 février 2023

La Cour suprême américaine est revenue le 24 juin dernier sur l’arrêt Roe v. Wade qui protégeait constitutionnellement l’IVG depuis un procès mémorable en 1973. Nancy Pelosi qui était alors présidente de la Chambre des représentants, l’un des deux organes législatifs du Congrès américain, avait dit publiquement sa colère, accusant la décision de la Cour suprême d’« insulte » contre les femmes désireuses de décider librement de leur corps. « Ce jugement cruel est scandaleux et déchirant » avait-elle encore déclaré, très en colère, visant les six juges républicains qui par leur vote ont révoqué l’arrêt historique Roe v. Wade alors que les trois juges démocrates s’étaient opposés à cette décision.


Plus étonnant encore que la colère de Nancy Pelosi, le fait qu’elle est une catholique pratiquante, d’une Église qui condamne l’avortement. D’ailleurs, l’archevêque de San Francisco, très conservateur, lui avait écrit qu’elle ne pourrait plus communier lors des messes célébrées dans son diocèse en raison de sa défense du droit à l’avortement « jusqu’à ce que vous répudiiez publiquement la défense de la légitimité de l’avortement, et que vous vous confessiez et receviez l’absolution pour ce grave péché. »


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Le pape François avec Nancy Pelosi et son mari, dans la basilique Saint-Pierre du Vatican
HANDOUT/AFP


Or, Nancy Pelosi qui était à Rome quelques jours plus tard a communié lors d’une messe en la basilique Saint-Pierre au Vatican, présidée par le pape François. Un sérieux désaveu des ardeurs punitives des évêques américains les plus conservateurs !


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L’abbé Viot, lors d’une messe de Requiem pour Louis XVI
le 21 janvier 2017 en la basilique Saint-Denis

 

Ou comme la condamnation rappelée par Michel Viot, naguère pasteur luthérien et devenu prêtre catholique. Il avait écrit sur un site catholique intégriste : « Je me dois de rappeler, comme prêtre catholique, que ceux qui pratiquent l’IVG, et leurs complices sont excommuniés automatiquement latae sententiae (décision automatique), ce qui les prive de tous les sacrements, sauf la pénitence, et leur interdit les honneurs des funérailles chrétiennes. »


Message auquel a répondu un internaute : « Le jugement de Dieu ne peut être porté que par Dieu lui-même, nul ne peut parler en son nom. L’Église catholique n’est pas Dieu… » Et un autre : « Dieu ne peut excommunier, c’est une pure invention humaine ! Dans la lignée des Réformateurs du 16e siècle, nous pouvons nous demander ”qui suis-je pour condamner” ? » 


 



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