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Le cimetière russe
de Sainte-Geneviève des Bois

 

Claudine Castelnau

 

 

 

16 janvier 2023


A Sainte-Geneviève-des-Bois
, à une vingtaine de kilomètres au sud de Paris, se trouve un cimetière russe, le plus grand des cimetières russes en dehors de Russie. Un cimetière orthodoxe crée en 1927 (la révolution bolchevique a eu lieu en 1917), à la suite de la première vague d’immigration russe en France.

 

La journaliste du Monde s’est promenée dans les allées de cette nécropole, désertées depuis la guerre menée par la Russie en Ukraine. « La végétation semble avoir repris ses droits, constate-t-elle. Le lierre grimpe le long des croix orthodoxes, jusqu’à parfois s’enrouler autour des bulbes bleus surplombant les petits toits des tombes russes. Recouverts par la végétation, les noms de certains défunts, en [écriture] cyrillique, sont à peine lisibles. » Ces 5220 tombes orthodoxes

représentent 62 % de la superficie de ce cimetière communal où les « concessions échues » signalées par un écriteau sur la tombe, se multiplient. 

 

La ville de Sainte-Geneviève-des-Bois a refusé cette année l’argent du Kremlin pour le renouvellement des concessions russes venues à échéance alors que depuis 2005, grâce à un partenariat entre Moscou et la ville, la Russie payait pour renouveler les concessions impayées du cimetière orthodoxe.

 

Ce cimetière russe est situé dans le cimetière communal. Il a été créé en 1927 par une princesse russe émigrée pour y accueillir les vieux russes de la première vague d’immigration russe en France qui étaient morts dans la maison de retraite qu’elle avait crée à Sainte Geneviève. Deux autres vagues d’immigration russe en France ensuite ont contribué à faire de ce cimetière la plus grande nécropole russe à l’étranger. Les danseurs Rudolf Noureev et Serge Lifar, un prix Nobel de littérature, la princesse et résistante Vera Obolensky et bien d’autres, font de ce cimetière une petite Russie en France.

 

 Les patriarches orthodoxes de Russie Alexis II de Moscou puis son successeur l’actuel Kirill de Moscou étaient venus se recueillir dans l’église et au cimetière. Et lors de sa visite en France, en 2000, Vladimir Poutine avait fleuri la tombe de la princesse Va Obolensky, cette résistante française d’origine russe guillotinée à la prison Plötzensee à Berlin le 4 août 1944.

 

Aujourd’hui, presque la moitié (42 %) des tombes russes ont besoin d’être restaurées, d’autres sont écroulées, l’eau s’infiltre et les projets de restauration que devaient financer en partie la Russie sont abandonnés depuis l’épidémie de Covid-19 puis la guerre en Ukraine. En attendant des jours meilleurs, le cimetière russe de Sainte-Geneviève- des-Bois, classé au titre des Monuments historiques, est entré en sommeil.

 

Une petite église de culte orthodoxe et de tradition russe, Notre-Dame de la Dormition [ou de l’Assomption de la Vierge Marie], construite sur un terrain privé, jouxte le cimetière avec son toit peint en vert symbolisant la terre, et son clocher à bulbe  bleu symbolisant le ciel et a fait fonction d’église paroissiale pour les Russes depuis 1939, date de sa consécration.




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