Protestants dans la ville

Page d'accueil    Liens    

 

Gilles Castelnau

Images et spiritualité

Libres opinions

Spiritualité

Dialogue interreligieux

Hébreu biblique

Généalogie

 

Claudine Castelnau

Nouvelles

Articles

Émissions de radio

Généalogie

 

Libéralisme théologique

Des pasteurs

Des laïcs

 

 

Réseau libéral anglophone

Renseignements

John S. Spong

 


  




cr918.foulard%20rose.png

 

Est-ce qu'un foulard rose
est un péché ?

 

Claudine Castelnau

 

 
12 décembre 2022


« Ma plume est comme l'aile d'un oiseau ; elle vous dira ces pensées que nous n'avons pas le droit de penser, ces rêves que nous ne sommes pas autorisés à rêver. »

Parfois, des voix de femmes afghanes s'élèvent des rues de Kaboul et d'autres villes dans de petites manifestations bruyantes. Souvent, elles résonnent dans les discours de femmes désormais lointaines, hors d'Afghanistan. Mais la plupart du temps, leurs pensées ne sont exprimées que silencieusement, dans des endroits sûrs. Ou bien elles bouillonnent dans leurs têtes alors qu'elles tentent de concilier leur vie avec les règles de plus en plus rigides du gouvernement taliban.


Ces talibans qui restreignent de plus en plus les vêtements que les femmes portent, où elles travaillent, ce qu'elles peuvent faire ou non de leur vie.

Dans les mois qui ont précédé le retour des talibans, en août 2021, 18 écrivaines afghanes ont écrit des histoires fictives, tirées de vies réelles, et publiées au début de cette année dans le livre,


My Pen is the Wing of a Bird. Le site de BBC News
, de la BBC, en publie des extraits. Pour que les voix de ces femmes ne se perdent pas dans les ténèbres dans lesquelles des « fous de Dieu » tentent de les étouffer.  Car de nombreuses femmes afghanes se sont senties abandonnées par la communauté internationale. Alors, ces écrivaines ont utilisé leurs stylos et leurs téléphones pour se réconforter et réfléchir aux problèmes auxquels sont actuellement confrontées des millions de femmes et de filles d’Afghanistan. Deux écrivaines à Kaboul, sous les pseudonymes de Paranda et Sadaf, ont partagé leurs pensées, écrites en secret.

Est-ce qu'un foulard rose est un péché ?






« Aujourd'hui je me suis réveillée avec détermination. Quand j'ai choisi mes vêtements, j'ai décidé de porter un foulard rose pour me battre contre le foulard noir que je porte au quotidien... est-ce un péché de porter un foulard rose ? », écrit

Paranda qui préfère porter du rose, pour se sentir féminine. Mais ce que les femmes choisissent de porter est désormais un champ de bataille. Des édits talibans stricts sur la pudeur sont appliqués, souvent avec force. »


Dans cette société traditionnelle, les femmes afghanes ne se battent pas contre le voile - certaines veulent juste avoir le droit de choisir. Vous le voyez dans les rues, dans les espaces publics : une écharpe rose, une garniture étincelante, un peu de lumière dans le noir. Les femmes afghanes ont mené la charge lors de rares manifestations publiques. De petites foules courageuses sont descendues dans les rues de Kaboul et d'autres villes en brandissant des banderoles appelant à « du pain, du travail, de la liberté. »


Elles ont été dispersées par la force et certaines emprisonnées. Certaines ont disparu en détention.  De l'autre côté de la frontière, en Iran, ce sont aussi les femmes qui appellent au changement, aux cris de « femmes, vie, liberté » et demande de mettre fin au port obligatoire du hijab. Pour les Afghanes, c'est le droit des femmes de travailler, des filles d'être éduquées. « Je saupoudre des étincelles d'espoir à la surface de mon cœur… Il y a un feu en moi. Il y a un esprit en moi qui me dit de me battre. Je dois espérer que ces ténèbres seront changées en lumières.


Les Afghans disent souvent que l'espoir est la dernière chose à mourir. Ces dernières années, avant que les talibans ne prennent le pouvoir, lorsque la violence quotidienne s'est intensifiée, certains ont dit que l'espoir avait également été tué. Mais les gens qui ont vécu tant de choses s'accrochent à l'espoir qui existe encore. »



Retour en page d'accueil
Retour vers Claudine Castelnau

Vos commentaires et réactions

 

 

haut de la page

   

 

Les internautes qui souhaitent être directement informés des nouveautés publiées sur ce site
peuvent envoyer un e-mail à l'adresse que voici : Gilles Castelnau
Ils recevront alors, deux fois par mois, le lien « nouveautés »
Ce service est gratuit. Les adresses e-mail ne seront jamais communiquées à quiconque.