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Les rois du Bénin

 

Claudine Castelnau

 

 
5 décembre 2022


Tout en conservant longtemps une complète indépendance, les anciens rois du Bénin (aujourd’hui dans l’État d’Édo au Nigeria, voisin de l’actuel État du Bénin-Dahomey) nouent avec les Portugais, les Hollandais, puis les Britanniques, des liens commerciaux. Mais les relations avec les Britanniques finissent par se ternir et, en 1897, des officiers qui insistaient pour rencontrer le souverain pendant un festival sacré sont éconduits, puis tués. Le 18 février de la même année, la ville d’Édo est prise d’assaut et mise à sac par un contingent de plus de 1500 hommes lourdement armés. L’expédition se solde par un massacre, suivi du pillage des trésors du palais royal.

Ceux-ci sont éparpillés à travers le monde occidental, certains vendus à des collectionneurs, d’autres cédés à de prestigieux musées. Perdus à jamais ? Un projet lancé il y a deux ans par un musée allemand à Hambourg a permis d’identifier plus de 5240 œuvres pillées en 1897 et conservées dans 131 musées de 21 pays, dont le principal est le British Museum de Londres qui refuse de rendre quoique ce soit. Contrairement au gouvernement allemand qui s’est engagé récemment à rendre 1130 objets nigérians. Plusieurs musées américains ont passés des accords semblables. Et un tiers des œuvres devraient rester dans des musées occidentaux sous forme de prêts.

Mais c’est plus que des objets qui reprennent le chemin du Nigeria : « La restitution des trésors royaux – lorsqu’elle arrivera – nous permettra sûrement de panser certaines de nos plaies » : elle sera un symbole du retour au Nigeria d’un grand chef, chassé en 1897 par les Britanniques, mort en exil « et qui a laissé un vide impossible à combler ».  C’est ce qu’espère le conservateur du musée de Benin-City dans l’État d’Édo au Nigeria. Ce sont les liens culturels et religieux avec les ancêtres qu’on tente de renouer, c’est la place de objets restitués qui doit être repensée. A nous par ricochet de repenser aussi les richesses de l’art que nous ont laissé nos ancêtres, au-delà de leur valeur marchande !


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